joe étant au travail, tu es seul à la maison. t'es occupé à peindre les murs de ce futur bureau. enfin pièce...vous ne savez pas trop encore quelle fonction lui attribuer. vous avez fait l'acquisition de cette demeure il y a bientôt un mois. vous trouvez l'idée bonne de s'installer hors du centre ville. bien que l'animation de los angeles ne vous a jamais déplu. un peu de calme fait toujours du bien cependant. aujourd'hui, cette maison est votre havre de paix, là où vous pouvez vous ressourcer en fin de journée. loin de la pollution de la ville.
tu penses à joe, alors que tu peins. tu l'as constamment dans ta tête. tu repenses à votre relation. ses débuts, son évolution. et vous voilà à ce jour, plus amoureux que jamais. tu te répètes en tout cas, que tu l'aimes inconditionnellement. et le jour suivant tu te rends compte que tes sentiments sont encore plus intenses. en fond sonore, la bo de forrest gump te provient du salon où tes fidèles étagères pleine de vinyles trône contre les murs. joe y ajoute progressivement sa propre collection de disques. soudain ton téléphone sonne : numéro non enregistré. tu fronces légèrement les sourcils et décroches :  allô ? monsieur cook, c'est l'hôpital de los angeles. je vous appelle parce que votre petite amie a fait un malaise. nous l'avons dans nos services. il faudrait venir la récupérer d'ici une heure. . soudain tu te redresses. est-ce grave ? elle va bien ? tu t'affoles forcément. l'infirmière te rassures et te donnes rendez-vous pour tout à l'heure. cependant, tu ne perds pas une minute. après avoir vérifié que hank ne manquait ni d'eau, ni de croquettes, tu déboules dans votre allée de jardin. tu arrives bien assez tôt à l'hôpital, demandant la chambre de joe une fois à l'accueil. un infirmier t'y conduis, ouvrant la porte pour te laisser entrer. tu ne sais pas ce qu'il se passe, le stagiaire n'ayant pas la moindre idée de ce qu'à joe. bébé, tu vas bien ? tu t'avances jusqu'au lit et viens lui embrasser le front. tendrement.

journée banale, journée de travail. un poste s'était libéré à l'hôpital à la suite de mon stage, ils me l'avaient promis, une fois diplômée ils garderaient une place pour moi. ils avaient tenu leur promesse. j'avais quelques rendez-vous aujourd'hui, pas énormément et c'était tant mieux, ça me laissait un peu de temps pour remplir les dossiers des patientes.
milieu de journée, ma tête me paraissait lourde, terriblement lourde, mes jambes aussi d'ailleurs. je décidais de me rendre au distributeurs de cochonneries dans le hall pour récupérer un peu d'énergie. seulement voilà, à peine arrivée au rez-de-chaussée, je sentais bien que mes jambes ne me tenaient plus. je me suis sentie partir puis ce fut le trou noir. je me suis réveillée quelques minutes après, sur un lit d'hôpital. l'avantage, c'est que j'étais tout de suite sur place. tout de suite prise en charge.
une fois réveillée je subissais une série d'examen ayant pour but de déterminer la cause de cet évanouissement. au bout de quelques minutes, une collègue de maternité entrait dans ma chambre et la nouvelle tomba. j'étais enceinte, mais cette fois-ci j'avais envie de le garder. je savais pas encore ce que penserait pat, j'avais un peu peur, et pourtant je savais qu'il en rêvait, qu'il avait toujours voulu avoir des enfants. ma collègue me promettais de le prévenir et elle s'éclipsait.
une dizaine de minutes plus tard il était déjà là, je savais pas si je devais afficher un large sourire ou pas. entre la peur et l'excitation.
oui oui, ça va... rapproche toi que je disais en affichant un doux sourire. je tapotais le coin libre sur le lit, près de moi, pour qu'il vienne s'y asseoir. faut que je t'annonce un truc, j'avais clairement le coeur qui battait la chamade.

t'es là, face à elle - allongée dans ce lit d'hôpital. te serres sa main dans la sienne avant de la sentir tirer sur ton bras pour que tu te rapproches. elle tapote la place à côté d'elle. tes fesses finissent bien vite posées dessus. tu n'as pas cesser de caresser son bras doucement. du bout des doigts. tu la regardes, consciencieux, inquiet un peu. mais surtout très attentif. elle semble vouloir dire quelque chose. quelque chose qui lui brûle les lèvres. tu ne sais pas à quoi t'attendre mais joe fini bien vite par reprendre la parole : faut que je t'annonce un truc. ça a le dont de te stresser. tu sens ton coeur battre encore plus vite. son rythme devient fou. oui ? léger froncement de sourcil. t'es attentif plus que jamais. bienveillant aussi. t'espères que ce qu'elle a à te dire n'est rien de grave. tu es pris par la peur soudain et tu restes accroché à ses lèvres. au aguet. tu sais ce que tu as ? pourquoi t'es tombée dans les pommes ? tu tiens pas, ta langue s'étant déliée toute seule.

mon patou ne changera jamais, toujours à s'inquiéter pour moi et c'est bien pour ça que je l'aime autant. je sais que quoi qu'il arrive il sera là pour moi, je vois dans ses yeux à quel point je compte pour lui, j'ai l'impression que mon amour pour lui ne cesse de grandir. qu'il sera toujours plus beau, toujours plus gros, qu'il ne s’essoufflera jamais.
il semble terriblement inquiet, pourtant, je ne peux pas effacer ce sourire qui est apparu sur mes lèvres. je sais que cette nouvelle va nous apporter encore plus d'amour et de bonheur que ce que l'on a déjà.
il caresse mon bras et je souris alors qu'il me demande les causes de mon malaise. je le regarde avec mon sourire, j'ai les yeux qui pétilles, je sais clairement pas caché les bonnes nouvelles et ça c'est l'une des meilleures nouvelles de ma vie. aujourd'hui je suis prête et je sais que ça peut le rendre encore plus heureux qu'il l'est déjà. bahhh, je crois que je ne suis plus seule..., je sais pas vraiment comment dire ça, je sais pas si il a compris ce que je venais de lui dire. je me pince les lèvres avant de reprendre ils ont fait des examens... je suis enceinte pat.., j'attends sa réaction, vite qu'il réagisse, mon coeur va lâcher sinon.

trop d'attente. t'a beau faire preuve d'une patience sans faille, là t'es pas certain de pouvoir tenir comme ça plus longtemps. dans ce silence pesant - quant bien même le sourire radieux qui s'éveille sur les traits de ta jolie petite amie. ça a le don de jouer un peu plus avec tes nerfs même. on dirait un gosse capricieux voilà. à la limite. tu souris, ris nerveusement dans ses trop longues secondes. bahh, je crois que je ne suis plus seule... tu analyses ses mots. tu comprends pas trop ou peut être au plus profond de toi pour l'instant. tu vas pour demander de plus amples informations, joe parle à nouveau. ils ont fait des examens...je suis enceinte pat... et là l'annonce. ton coeur accélère, explose dans ta poitrine. ta main se serre un peu plus, tes doigts s'entrelacant aux siens. tu lâches un petit rire. de bonheur. nerveux. conquis. tu réalises toujours pas. les mots de joe résonnant dans ta tête. et puis tu ris davantage, portant ta main libre à tes lèvres, un sourire heureux sur ton visage. tes yeux pétillants. mon dieu... tu lâches avant de te pencher vers elle, de glisser ton bras autour de ses épaules pour l'attirer contre ton torse. t'es tellement heureux pat. tu ne la lâches plus, redresses juste ton buste pour la regarder dans les yeux, caresser sa joue et venir plaquer tes lèvres contre les siennes pour répondre avec amour à cette nouvelle. je t'aime ! souffles-tu entre deux baisers. tu l'étreintes, tes mains courant dans son dos. tu...tu veux le garder ? te reviens en tête le souvenir de la première fois où joe est tombée enceinte. c'était compliqué, par le bon moment. mais là ? et puis est-elle prête ?

oh je vois bien que pat trépigne d'impatience, bien sûr, c'est normal. j'ai l'impression qu'il comprend pas de suite, alors je précise mes propos. bien sûr j'ai peur, je sais pas ce qu'il va en penser. je crois que ça peut le rendre heureux mais on est jamais sûr et puis le stress fait douter. terriblement douter. pourtant sa réaction ne se fait pas attendre. ces mots ne trompe pas, il me serre contre lui et je pourrais rester comme ça toute ma vie. je crois qu'il a du mal à réaliser, je ne réalise pas encore bien moi-même. il me dit qu'il m'aime, il m'embrasse, je profite, forcément. puis finalement la question que j'attendais sort de sa bouche. si je veux le garder.
j'en ai envie oui... et toi ?, que je demande tout doucement, je sais pas ce qu'il va me dire. je sais pourtant qu'il en a toujours rêvé, qu'il serait un merveilleux papa, je lui ai toujours dit. mais est-il prêt ?

tu ne t'attendais véritablement pas une nouvelle pareille. cependant, t'es heureux. soulagé aussi que rien de tout ça n'est grave. son malaise. dès que joe souriait, tu te convainquais que tout allait bien. et c'est pour dire...ça ne pouvait pas être mieux que ça. à ce moment précis, t'es l'homme le plus heureux du monde. le plus amoureux aussi. de cette femme en face de toi. du bébé à naître. ta mère te dit depuis longtemps que tu seras un papa poule. c'est probablement le cas. ton désir de fonder une famille est si grande que ça se lis dans tes yeux : ton amour prochain pour ta petite tribu. tribu dont tu peux être fier. les responsabilités de parent te font peur bien entendu. mais tu y feras fasse, le bien être de tes enfants passant en premier. cela sera ta force : leur offrir du bonheur à l'état brut. tu l'enlaces pendant un moment, ta main s'étant glissé dans ses cheveux pendant votre baiser. j'en ai envie oui...et toi ? tu la regardes intensément. prenant ses mains dans les tiennes. plus que jamais. tu...tu fais de moi l'homme le plus heureux du monde joe... c'est merveilleux. elle, la mère de tes enfants. tu embrasses ses paumes, les glisses contre tes joues, fermes les yeux et inspires profondément. ça fait combien de temps ? tu te doutes que ça fait plus de quelques jours qu'elle est enceinte. juste...vous, vous en êtes rendu compte aujourd'hui.

tout cet amour, toute cette douceur, je l'aime, je l'aime, je l'aime. j'avais eu beaucoup de peine le jour où j'avais du avorté, je savais que pat rêvais de construire une famille, d'être un papa poule et aujourd'hui je lui donnais l'occasion de l'être. c'était comme si je lui offrais le bonheur qu'il avait toujours mérité. je restais blottie contre lui, dans ses bras je me sentais tellement en sécurité. des baisers d'amour. il était heureux, je le rendais heureux, c'était mon plus beau cadeaux. on était passé par tellement de chose lui et moi. jamais je remercierais autant iska et sian de m'avoir autant poussé dans ses bras. tu peux pas savoir comment je suis heureuse aussi.. je le regardais dans les yeux, mon petit air de coquine sur le visage merci.. d'être aussi fertile... que je lâchais en un rire. désormais, je ne pensais plus qu'à ce que ma grossesse se passe bien et je savais que pat serait aux petits soins. il avait toujours pris soin de moi, quoi qu'il pourrait arriver. ils disent que je suis à trois semaines d'aménorrhée, ça veut dire une semaine de grossesse, j'affichais un doux sourire avant de replonger mon regard dans le sien. je suis tellement heureuse de pouvoir t'offrir ça bébé.. et je venais poser mes lèvres contre les siennes une nouvelle fois.

tu vis un rêve éveillé. tout simplement. ton bonheur à l'état brut ne pourrait pas être aussi fort dans tes songes. c'est merveilleux ce qui vous arrive. donner la vie est la plus belle chose. tes yeux pétillent en n'en plus finir. tu regardes joe avec une infinie tendresse, avec amour. ses mains sur tes joues, tu gardes un instant, ton visage emprisonné là. t'es si bien, si détendu. aux anges. au paradis. quand tu rouvres les yeux, tu fixes joe. tu l'écoutes attentivement : tu peux pas savoir comment je suis heureuse aussi.. ce petit air que tu lui connais trop bien s'invite sur son visage. tu ris avec elle, amusé par sa remarque. c'est comme ça entre vous. toujours à vous taquiner, à vous chercher comme deux amants des premiers jours. jouant l'un avec l'autre comme deux meilleurs amis le feraient. vous êtes tout à la fois. tu as aussi ta part de responsabilité là-dedans. tu es aussi féconde que j'suis d'aplomb. tu lui tires la langue et puis l'écoutes attentivement. tu hoches simplement la tête. pas le temps de répondre que joe t'attires vers elle. contre ses lèvres. que tu embrasses d'abord doucement. avant que ta langue ne se fraye un chemin jusqu'à la sienne. baiser langoureux. passionné. tu la désires si fort, tu la trouves si attirante à ce moment là, que t'en perds le souffle et la raison. tes mains se glissent dans son haut, contre la chute de ses reins. toi, t'étalant encore plus à la place que joe t'a laissé au bord du lit. tu as le droit de rentrer ? pour te reposer. tu dois bien avoir le droit de quitter le travail plus tôt non ? ton front contre le sien.

évidemment, je m'en doutais, ma connerie le fait rire, toujours le mot pour rire. c'est sans aucun doute la raison de la réussite de notre relation, notre complicité est clairement à toute épreuve et plus ça va, plus on avance, plus tout ça se consolide. sa réponse m'arrache un fou rire, clairement, on en dit des conneries et c'est ce qui nous caractérise. j'nous imagine pas autrement, trop sérieux, sans conneries, ce serait pas nous. c'est pas pour rien qu'on a été meilleurs amis toutes ces années, aujourd'hui on est bien plus que ça, mais on a toujours la même relation, disons juste qu'elle s'est largement améliorée. c'est vrai, oui, bon par contre on va se calmer hein, j'tiens pas à me transformer en lapine. ouais, faudrait pas qu'on se retrouve avec une équipe de foot non plus. le baiser se prolonge et clairement je veux pas décoller mes lèvres des siennes, elles sont trop douces, trop tendre, c'est le bonheur. il me serre contre lui, passant ses mains dans mon dos et je frissonne presque.
je sais pas, faut que je vois avec ma cadre. bon bien sûr, c'est pas une sorcière alors je pense qu'elle me laissera partir. je décide d'appuyer sur le bouton pour qu'une infirmière vienne. quelques minutes plus tard elle arrive. je m'adresse à elle, lui demandant si elle sait si je peux rentrer ou pas. elle m'oblige même à le faire, m'indiquant que la cadre est déjà au courant, qu'il faut que je me repose. alors je tourne la tête vers pat, bon bah je crois que je peux rentrer, un petit sourire sur mes lèvres, j'ai juste envie d'être avec lui là.

tu es tout excité pat. à l'idée d'être papa. à l'attente du jour de sa naissance. votre enfant. le fruit de votre amour. fille ou garçon tu l'aimeras de la même façon, cela ne se pose même pas. tu te pinces les lèvres, riant encore un peu suite à sa réplique concernant votre aptitude incroyable à être autant fertiles. c'est vrai oui, par contre on va se calmer hein, j'tiens pas à me transformer en lapine. tu fais la moue et lâches, pour rire : moi qui voulait avoir neuf gosses. bien sûr c'est faux. tu dis simplement ça pour la taquiner davantage. tu as oublié ta pilule ? tu demandes, l'information étant importante. si la pilule fait défaut, il faudra régler le soucis pour éviter une grossesse par an. tu dis ça en étant bienveillant, attentif à son bien être. tes mains se sont glissées davantage dans son haut après votre baiser fiévreux. posées contre son ventre qui dans les mois à venir va prendre de jolies rondeurs.
finalement, une infirmière arrive et explique que joe peut quitter l'hopital. repos donc. t'es ravi de l'apprendre et tu lui fais comprendre avec un sourire alors que tu te tiens debout à côté du lit. la main tendue tu attends joe. qu'elle prenne son temps pour se lever (…) arrivés à la maison, aussitôt dans le salon, hank vous accueille avec sa joie habituelle. tu caresses sa tête et cherches également sango du regard. il doit probablement dormir, ou jouer à cache-cache. tu te tournes vers joe, avec ce grand sourire. j'arrive pas à y croire. on va être parents ! tu l'enlaces, cherchant ses lèvres pour les bécoter avec tendresse. de quoi t'as envie ? t'es prêt à lui faire couler un bain chaud. ou à lui cuisiner un petit plat si elle a faim.